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"Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg.

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"Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg. Empty "Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg.

Message par Coqualier Lun 23 Nov 2015 - 20:31

"Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg. Grimblur


"Les premières lignes de mon propre récit. Après avoir lut tant d'autres ouvrages dont la plus part sont restés dans ma mémoire, comme étant des nombreuses petites traces de la fondation de ce monde tel qu'il est, et désormais je prend mon tour pour que ma plume grave quelques épopées. Quand l'on est une simple Humaine, l'on voit les choses d'un œil toujours étonné et léger quand l'on voit tout les mystères et la magie à travers les nombreuses contrées d'Azeroth. Si certains ont oubliés l’émerveillement à cause de tout les conflits, les guerres, qui ont rendu leurs coeurs plus gris qu'il ne le fut dans des temps plus paisible, les plus simples ont toujours ce sentiment d'aventure qui les appuies. Mais si mêle souvent aussi, la peur du changement et des choses plus magnifiques, et d'autant plus terribles. L'on vit avec la farouche qui tire la paille pour les chevaux, avec le simple bol contenant le potage du soir, et la cuillère en bois sans ornement. L'on vit devant le feu, celui entres les pierres du campement ou à la cheminé d'un doux foyer. L'on vit d'une épée de fer tenue par la main tremblante, et du simple tissu sur un corps fragile. Mais l'Homme vit avec espoir, et avec un cœur qui s'adapte aux maléfices et aux merveilles.

Pour moi, tout débute dans les lieux couverts d'une nuit éternelle. Pas une de ses belles nuits étoilés ou aux reflets de grandeur qui l'on raconte des terres au nord de Kalimdor, que j'espère voir un jour. Mais ici, les arbres sont haut et inquiétant, leurs feuillages couvrent toutes lumières. Le bois est sombre, gris, et comme si il était aussi froid et fatigué que les êtres qui arpente ses terres. Les êtres qui sont les proies, pour les innombrables chasseurs, car des choses guettent comme des milliers d'yeux avides à travers les fourrés et les hauteurs. Il y reste un sentiment que chaque petites routes peuvent conduire au trépas. Que s'égarer dans les sentiers est parfois fatal, car l'on ne fuit pas ce que l'on craint ainsi, mais l'on s'offre à elle.  Que quand l'on se recueil aux cimetières, nos prières s'élèvent, mais reste sous la terre, et si nous ne sommes entendu de ce qu'il y à au dessus, les morts eux écoutent. Et parfois, en reviennent pour errer auprès des tombes et des mausolée. Dans les Bois sombres, les Bois de la Pénombre qui nous couvre éternellement, il n'y à rien d'autre qu'une nuit de cauchemars qui se poursuivent quand l'on s'échappe des lueurs des torches, des Veilleurs errants. Et il y à ceux qui cherchent aussi à comprendre les histoires, les récits et les fables qui racontent les milliers d'êtres vivants qui ont formés notre présent. Le passé, pas celui qui regorge de trésors, mais celui qui nous guide vers la raison de notre temps.

Et c'est là que ma petite histoire commence. Pour une courte présentation, puissiez vous ne pas vous attendre que je sois une grande personne qui se décide enfin de graver ses mémoires. Dans mon sang, il n'y coule pas la noblesse des hommes, il n'y coule pas la grandeur des elfes, il n'y coule pas l'ardeur des nains. Une simple personne qui se voulait ne pas grandir comme le fermier et le paysans. Qui ne voulait pas de la discipline des fiers soldats. Dont les parents n'étaient ni des glorieux vainqueur, ni des tragiques vaincu, mais juste d'humbles gens de la ville qui joue de l’aiguille pour la couture, et du marteau de la forge. Et ils auraient été trois, si la fille n'eut pas l'envie de comprendre pourquoi un mur est dressé ici, pourquoi les fourrés sont si inquiétant. Pourquoi on lui parle des mythes et des légendes, des beaux Elfes aux terribles Orcs, des histoires de vaillance jusqu'aux plaintes de mauvaises fins. Des râles des Kobold aux grondements des Dragons. Et dans tout cela, ce que nous sommes nous autres, simples errants à travers les champs que nous nous sommes offerts. Et au delà de ça, ce que nous pouvons faire en entendant les noms des si braves, des si beaux. Que l'on entend que ce furent des hommes, qui ont portés tant de grandeur parfois, en portant au cœur le nom d'Uther ou du Roi. Tout comme ils ont pu portés autant de ténèbres à nos terres, là où tous purent craindre le mot "Arthas".

Pendant quelques temps, j'ai rôder dans les Bois Sombres, en apprenant à chasser la nourriture en évitant les traqueurs bien plus dangereux. A découvrir les ermites et les voyageurs égarés, qu'ils fussent morts ou vivants. J'ai découvert quelques histoires, et reprit les pas dans l'autre sens de quelques hommes ou femmes tombés. Parfois, cela signifiait une route jusqu'aux marches de l'Ouest pour rendre un collier à une famille meurtrie. Parfois, cela signifiait lire des écrits en essayant de trouver un rapport avec une épée retrouvée, ou un poème oublié. Je n'ai pas purifié de grand Mal, je n'ai pas convaincu de beaux peuples à oublier leurs colères. Et errait parfois non plus des Gens bien plus beau en usant de leurs simples corps d'Hommes. Car leurs épaules n'étaient plus que leurs propres poids, mais portaient autant d'or que de hauts-faits. Parfois, cela était réel, parfois, ce n'était que l'illusion. Et à cet instant, l'on revient toujours à la question quand s'échappe la vision de quelque chose de déjà fait, et bien bâtit : Et moi, que ferais-je pour poursuivre l'histoire ? Certains continuent leurs œuvres, et ont appris que leurs vies ne devrait changer pour le bonheur des moins téméraires. Ils nourrissent les leurs, ils habillent les fils et les pères. Mais certains veulent autre chose que le calme et le commun. Ils veulent voir les étoiles, jusqu'aux profondeurs du malheurs, en revenant vers les montagnes de merveilles.

Cet ouvrage qui ne sera peut-être jamais achevé, appartient à Linaild Sombrebourg. Elle n'est qu'une simple rôdeuse poussiéreuse. Elle ne connait pas les beaux gens des hommes, les fiers guerriers des peuples, mais elle sait marcher et écouter. Elle ne pense pas être guide, ni estime attendre que l'on la guide. Elle suit, les gens qui eux aussi veulent accomplir des faits qui graveront de nouvelles histoires. Et elle contera leurs épopées et ce qu'ils purent accomplir au delà des citées et des bastions, sur les grands routes et les chemins qui mènent à l'aventure que les plus preux attendent. Et peut-être qu'elle aussi, simple humaine soit-elle, apprendra ce que le mot "vaillance" signifie toujours. Et ainsi, ce récit débute, après un voyage vers le nord, dans des terres enneigés et froides où se trouve la joie de la vie dans un peuple plus humble et bon vivant. Où la neige, magnifique et pure, tombe sans cesse sur la terre et la pierre. Où le foyer se fait plus riant et doux, le souffle du vent sifflant à travers les grottes et les montagnes. Car c'est chez le peuple Nain que mon récit débute, et tout commence à Khaz Modan, dans une belle ville du nom de Kharanos..."


__________________________________________________________


Chapitre 1 -
"L'ombre d'un Haut-Elfe."


1.1.

"Tout débuta après une longue route. Les flots furent capricieux après avoir prit un navire de plus modestes, en me disant que mon destin serait peut-être abrégés si j'avais la malchance de tomber sur quelques pirates venant de plus loin encore dans le sud. Mais rien n'entrava la route, et je me fis plaisir à voir quelques bêtes des mers vagabondes passant parfois bien proche de l'embarcation. Celui ci était d'ailleurs bien modeste, et me rappelait presque les cabanes de bois perdues que j'avais pu retrouver dans des coins les plus improbables du bois. Les marins aux allures de brigand semblaient avoir oublié l'utilité d'entretiens le sol, voir même les couverts. Seuls peut-être les canons étaient épargnés du mauvais traitement, et bien que cela me fit pâlir, ils semblaient avoir été utilisés il y à peu. Mais avec le recul, je me demanderais toujours si c'était pour se défendre ou respecter l'image que l'on se fait d'eux en les voyant peut-être piller quelques pêcheurs malchanceux. Arrivés dans les terres des Paluns, enfin en Khaz Modan, il ne me fallut que peu de temps pour trouver les caravanes escortés par les Nains qui se dirigeaient vers Dun Morogh pour me mêlé à la foule des voyageurs. Certains étaient bien habillés, mais une bonne partie recherchaient un maigre espoir dans le peuple des Nains pour s'épargner de la faim et de la pauvreté.

Vous vous direz surement qu'il est bien minable pour une rôdeuse de suivre ainsi sans chercher sa propre route, mais je dois dire que oui, je ne suis pas une de ses ombres qui trouvent toujours leurs chemins même à travers les ronces et les fourrés. Sans cartes, j'aurais fini par me perdre, et mon récit aurait été achevé par un point fait avec mon propre sang. Mais je vous passerais ce voyage simple et fort peu agréable, car j'ai à cœur de vous parler de la véritable histoire. Cela faisait quelques jours que j'étais arrivé en Kharanos pour découvrir ce que la Quête réservait à ceux qui y avaient répondu : Le message d'un Haut-elfe, nommé Adeldorey, était parvenu en douce rumeurs éparpillés et intrigantes à travers les contrées environnantes jusqu'à même les terres elfiques du nord de Kalimdor.  J'avais retrouver le message à la taverne de Sombre-comté, alors que quelques mineurs en riant allègrement en se disant que rares seraient les fous à partir si loin de leurs chaumières pour une aventure, et que les Nains s'occupent de leurs affaires entres leurs neiges et leurs bières. Quoi qu'ils trinquèrent et arrivaient à se plaindre ensuite de la qualité de la gnôle locale. Mais j'avais penser que si quelques saoulars pouvaient en rire, cela serait certainement intéressant.

En Kharanos, je cru baisser les bras quand il eut été dit que l'elfe était déjà parti en laissant un message aux aventuriers envieux de le suivre. Ce même message qui fut dérobé par un des Trois Nains disparut le jour suivant, certainement. Bien que quand j'écris ses lignes, je le sais déjà car nous l'avons entres nos mains, mais à ce moment là, j'étais prise d'un profond désespoir : Quels histoires pourrait-je découvrir, quel destin pour Khaz Modan aurais-je vu de mes yeux, si je me perdais déjà à ne pas savoir où aller pour retrouver le commanditaire de la Quête. Mais avant de partir dans les forêts glacés aux prédateurs robustes, j'ai rencontrer quelques compagnons de routes qui m'auront regonfler le moral, et nous sommes partis ensembles en quête des Nains disparut pour retrouver notre message, après quelques jours passés à Kharanos dans le calme et le repos, qui me firent fondre mes maigres économies pour ne pas dormir dehors, et devoir accomplir quelques petites tâches pour les locaux afin de vivre correctement.

Nous avons voyagés vers l'Ouest de la ville naine, alors que je fus en compagnie de : Valarnorn, un Druide du peuple mystique des Kaldorei, dont la vision m'est toujours aussi intrigante, car il semble bien au delà du train de ma vie commune, comme si il était porteur d'actes et d'une sagesse que l'on n'imagine que dans des rêves fou. Orik lui était un Nain bien de son peuple, tenu sur donc fier Bouc de monte, il avait la carrure et la robustesse que ce Daggnar Oeil-Vif montrait aussi.  Et je ne pu m'en plaindre. Avec cela, je pu retrouver une ancienne connaissance, du nom de Flan Givrouille, un gnome très imaginative et envieux de partir se battre, plutôt que de rester dans un atelier. Avec cela, une femme Lieutenant dans les forces de Hurlevent, que je n'ai pu apprendre à connaitre, si ce n'est une ombre des armées du peuple du royaume des Wrymn.  Et pour une avide de récit, il y avait surtout le Paladin. Danothor, chevalier de la Sainte Lumière, qui s'exclama de savoir que j'étais venue ici envieuse d'accomplir une tâche pour un haut-elfe. Car l'Aventure fut un mot qui résonna pour lui comme une annonce au départ vers l'héroïque ouvrage. Et tels furent mes premiers compagnons, car je n'eu que rarement d'autres accompagnée par d'autres âmes qui vivent, ou non vivant d'ailleurs, car pour peu que j'ai cru en sentir trop proche de moi, et je fuyais plus vite que la raison ne l'ordonnerait.

La route ne fut pas si longue, mais bien âpre à prendre en main pour des jambes non-habitués. L'herbe m'est tranquille, mais les neiges à bousculé pour avancer d'un pas à l'autre était plus gênant pour poursuivre, mais j'essayais de faire bonne figure en évitant de m'en plaindre, et en poursuivant la route. Valarnorn avait senti quelque chose, alors que le druide avait prit forme d'une majestueuse panthère qui m'aura impressionnée sur l'instant - Ce n'est pas commun de voir un être, aussi mystique soit-il, devenir une bête terrible et meurtrière pour ceux qui auront attisés son courroux. Et nous suivions donc celui ci, et malgré la nuit, nous pouvions voir notre chemin grâce à la belle Lune qui illuminait la neige de milles et un reflet d'un blanc pure. Il nous guida pendant quelques minutes, jusqu'à ce qui semblait être de plus en plus un campement perdu dans la forêt, visible à cause du feu de camp qui était toujours brillant, mais ses occupants semblaient avoir disparut.  Il ne restait que trois lapin sur le feu, dont deux furent happés par Valarnorn qui fut visiblement envieux de les dévorés sans partager - et j'aurais faillit m'en faire manger la main. J'attaquais donc le dernier lapin pour me rendre un peu de courage malgré le froid et la neige, mais si je savais ce qui nous attendrait, j'aurais pris le lapin et j'aurais couru vers Kharanos pour me recroqueviller devant le feu de camp. Mais il y à une différence entres ce que l'on veut, et ce que l'on doit accomplir.

Les autres purent trouver des indices dans le campement de fortune et il fut estimé que ses occupants partirent en trombe vers le Sud d'ici. Mais sans que je n'ai mon mot à dire - ou du moins, j'étais trop occupée pour faire autre chose que manger, les autres estimèrent qu'il faudrait aller rechercher dans les grottes des traces potentiels de Yéti, ou "Wendigo" qui arpentaient les montagnes dans ses environs. Je craignais que l'on n'est à subir l'apparition de créature bien plus haute que ce que j'avais jamais pu voir, et finalement, ce fut le cas. Mais avant ça, la route fut longue pour trouver le chemin de la grotte, et nous sommes reparti à travers la forêt pour en sortir dans l'heure qui vint après avoir marcher en discutant un peu. Mais le froid m'empêchait de trouver l'inspiration pour les grands récits, et pour ma part, je me contentais de resserrer la fourrure sur mes épaules, et oublier que je ne ressentais plus mes doigts de pieds. Jusqu'à ce que la grotte fut en vue. Nous achevions le chemin jusqu'à celle ci, et l'intérieur semblait immense, comme le début d'une ville qui aurait été taillée à même la pierre. Mais il n'y avait bien entendu ni masure, ni foyer. Juste le vent glacial s'y engouffrant sinistrement et laissant le bruit strident de l'air passant contre les roches, comme une plainte, un râle résonnant inquiétant.

Nous nous engouffrions donc dans la profonde grotte, et eurent à plusieurs reprise du affronter quelques créatures des plus effrayante : Les dit Yéti vivaient effectivement dans de tels lieux, et le premier fut remarqué par l'instinct de Valarnorn toujours changé en puissant félin, qui put faire fit du manque de lumière qu'essayait de comblé à elle seule la torche que le Nain, Orik, portait. Nous avions donc du les affrontés, car leurs agressivités les poussaient à avoir une belle envie de nous dévorer, mais plus je voyais l'incrédulité dans les propos du Kaldorei redevenu lui même, et du fier Paladin qui prônait que de tels bêtes purent être impie, et plus je pensais qu'elles n'étaient pas seulement agressive. Et cela fut constaté bien plus tard, mais dans l'heure, je n'avais pas encore de raison de feindre une mort foudroyante qui aurait pu m'atteindre en glissant sur un morceau de glace pour filer le plus vite possible. Au lieu de cela, nous devions subir les passages de plus en plus étroit, profond, et dont le sol était de plus en plus difficile à utiliser, tant mes pieds se souviennent de certaines pierres là-bas. Jusqu'à arriver au dernier lieu de la profonde grotte, où illuminait les environs, un doux lac interne, mais ce qu'il y avait dessus était beaucoup plus inquiétant.

L'eau gelée formait un véritable petit lac, d'une centaine de pas du nord au sud, et de l'est en ouest. Au fond, s'y trouvait deux braseros illuminant celui qui semblait être occuper à travailler sur une statue d'une pierre blanche bien plus délicate que les roches communes. Celle ci ressemblait à un nain, au nain même qui gisait à côté du travailleur, vaincu et au vu de la profondeur de la hache qui lui perforait le dos, bel et bien mort. Car celui qui en était l'assassin, n'était rien d'autre qu'un Orc à la peau grise, enroulé dans quelques haillons de tissus décharnés et poussiéreux, d'un noir délavé, une armure grisâtre surement bien plus résistante qu'elle ne semblait être, installé sur son corps massif. Sur le lac, erraient trois autres Yéti, dont un resta finalement dans son coin, car tous étaient complètement désorientés. Le plus horrible, devait être les étranges tâches écarlates qui était gravé sur leurs corps monstrueux. Les interrogations de mes compagnons furent nombreuses sur la présence d'un Orc enfoncé aussi loin dans les terres de Dun Morogh. Moi, je me demandais juste comment nous pourrons surtout nous en sortir.

Valarnorn, tel un félin agile et puissant, se déplaça le long de la glace d'un pas de velours, tandis que nous étions tout de même plus lourd. Deux des Yéti furent prit de spasmes, alors qu'ils s'agitaient dans leurs coins sans réelles logiques, et il se tourna vers nous à cause du bruit de l'armure massive de Danothor. Et d'un coup, alors que l'on tâchait d'avancer silencieusement,  moi et le chevalier fervent de la lumière, furent encerclés. Tandis que le Druide luttait avec l'Orc sans que je ne puisse vous faire le détail du duel - Sauf peut-être quand j'ai vu un coin d’œil, les deux glissés et tombés par terre dans un mouvement admirablement drôle. Mais nous luttions surtout pour notre survie. Il y eu des coups dur, moi même ayant reçu la grosse patte massive de celui qui me faisait face. Et tandis que je comptais intérieurement combien de dents ne me faisaient pas mal - une ou deux, et que mon nez saignait, Orik et Danothor eurent à affronter leurs adversaires avec bravoure. Et la victoire put conclure le combat, en sueurs, sang, et épuisés de nos brusques mouvements. La seule chose dont je me souviens vraiment, c'est d'Orik tombant de tout son poid sur le crâne de l'Orc au sol, laissant celui ci s'ouvrir contre la glace et l'imbibant légèrement d'un ton écarlate. Après ça, je n'avais plus faim, et je me contentais de m'occuper de mon nez saignant.

Le Nain mort était un certains Ogulf, l'un des Trois Nains disparut. Plus tard, l'on appris que le campement retrouver à l'extérieur était celui de sa famille qui était venu le chercher. Celle ci est morte dans la nuit, retrouver à semi-dévorée par ce qu'ils avaient découvert dans la forêt, et que nous aurions vu si nous étions parti au Sud. Le fardeau de la mort d'autant d'habitant des environs, sans avoir pu faire autre chose que ramener le corps du disparut, me pèse beaucoup. Mais cela disparaîtra surement dans les années à venir, comme chacune de nos sinistres erreur. Mais après avoir inspecté la statue sinistre qui lui ressemblait, Valarnorn fut prit d'une fureur sans nom, ses yeux luisant d'un léger aspect rouge, alors qu'Orik pleurait de notre échec en voyant que celui que nous cherchions était déjà mort. Tandis que je me demandais si celui que j'estimais ne serait pas notre bourreau à tous, le paladin fracassa ce qui devait être du marbre, avec sa puissante masse de guerre, et ce qu'elle refermait faillit me faire vomir.

Un cœur. Un cœur saignant désormais, et battant toujours légèrement alors que peu à peu, cela ralentissait depuis qu'il avait été blessé, jusqu'à s'estomper finalement - Surtout quand Orik, libéré, l'écrasa de sa botte. Et tous purent comprendre qu'un tel rite fut mal sain. Tout devenant plus ou moins logique : Le Yéti était affecté par ce qui avait faillit rendre notre ami Kaldorei fou, et dans l'instant, je n'avais qu'envie d'être à l'auberge de la ville de Kharanos, et avec un morceau conséquent de fromage. Nous avons donc récupérer avec Danothor, qui y voyait là un geste symbolique du respect des morts, le corps d'Ogulf. Et nous sommes rentrés après deux longues heures de routes, entres la caverne et la forêt, sous une neige tombante doucement alors que la nuit s'enfonçait dans son plus profond voile. Il n'y eu guère autres choses formidables, si ce n'est que j'ai pu me régaler au retour du pain des Nains, et du fromage, et la chance nous sourit, car une maigre bonne nouvelle fut parmi les mauvaises et les victimes : C'était Ogulf qui avait volé le parchemin, sur lequel était écrit ceci :

""Je suis Adeldorey,

fidèle mage de la Tour de Hurlevent. Et je m'excuse envers vous, voyageurs d'Azeroth qui auront répondu à mon appel. Quelque chose m'aura été très intriguant, alors que j'aurais découvert une histoire tragique depuis Orneval. Et les mêmes traces d'un sinistre conflit se répercuteraient nord. J'ai besoin de réponse, inspectez la grotte à l'Ouest de Kharanos, et retrouvez moi dans le Loch Modan en me donnant de vos nouvelles. Même si ses puissances peuvent vous paraître attirante : Ne vous en approchez PAS  ! Nous nous reverrons très vite. Méfiez vous des ombres."

Nous avions donc notre intrigue, aussi étrange et incompréhensible soit-elle encore pour moi, et je préférais partir dormir après une courte discutions avec un montagnard des environs, et Valarnorn, qui me fit craindre de rencontrer un des derniers Dragons errant à Khaz'Modan. Après avoir survécus à des bêtes comme des Yéti, je n'avais pas vraiment besoin de me dire que des entités ancestrales pourraient bien avoir envie de me manger, et je décidais d'aller dormir avec autant de crainte, de question, et de motivation dans le ventre - et un bon paquet de charcuterie, mais ça, c'est un détail. Un long voyage nous attends vers le Loch, et je profite alors des derniers nuits dans un lit chaud, avant de devoir camper sur la grand route nous menant vers notre destination lointaine. Sans cesser de penser à tout ce qui nous attendons là-bas."
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"Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg. Empty Re: "Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg.

Message par Coqualier Mar 1 Déc 2015 - 11:26

1.2.

Illustration du personnage : Linaild:

"Trois jours ce sont écoulés depuis notre retour en Kharanos avec la dépouille du pauvre Ogulf, mais avec la lettre d'Adeldorey. La nuit du retour, je n'avais pas aussi bien dormi depuis longtemps, et ironiquement, je ne m'étais jamais aussi mal réveillée. Un sentiment qui ne m'était pas revenu depuis très longtemps maintenant, celui d'avoir abandonner des vies pour un objectif. Les plus pragmatiques jureront que c'est tout à fait naturel que d'agir en conséquence de la fin la plus profitable, pour qu'à la fin, nous soyons prospère et vainqueur. Mais ce n'était pas une histoire de Général d'armée, ou d'une trame prête à changée le monde, d'une petite partie à son intégrité. Était-il nécessaire alors qu'une famille ayant son histoire, ses rêves, son passé, et ses possibilités d'avenirs périsse sans que nous n'ayons pu les sortir de là entier ? Ogulf fut l'expérience de sombres desseins que nous ne comprenons à peine. Et je fus éveillée avec l'idée que des Nains si chaleureux, jovial et rieur auront le droit, pour certains, à un poids au cœur de ne plus jamais revoir des amis qu'ils eurent, précieux ou non. Et pour ma part, je m'interrogeais sur ma véritable utilités dans ce groupe d'aventurier, là où tous étaient tous capables de devenir de grands noms sur leurs terres. Peut-être en Azeroth, un jour ?

Et les jours passèrent tranquillement, je préférais la plus part du temps, lire et m'instruire des récits des environs. Ce qui est amusant avec les Nains, c'est qu'ils aiment exagérés leurs faits, et ainsi même les simples voyages sont de belles et âpres épopées, et leurs difficultés deviennent des fêtes. L'on lit donc leurs lignes, dans leur langue si particulière, pour ceux qui purent l'apprendre en plusieurs années pour appréhender leurs manières, leurs signes, leurs runes. Et une fois fait, c'est une joie d'apprécier leurs ouvrages, car les Nains ne sont pas les derniers écrivains, et loin d'être aussi pompeux que certains récits humains qui sont toujours si voués à la noblesse du sang, ou sur l’érotisme de "Dame-Championne" dont les habits sont aussi présent que la beauté dans leurs ouvrages. Mais au lieu de ça, l'on y voyait une familiarités qui atteins le lecteur, et je passais donc mes nuits à me baignée dans cette ambiance à travers leurs lignes. Du reste de mes journées, je devais prendre le temps de gagner quelques pièces pour mériter de poursuivre mon repos dans une chambre agréable dans la taverne.

Après les instants de charcuterie, les maigres voyages pour trouver un sanglier, et le nettoyage des pierres pleines de cendre. La suite du voyage vint finalement, et j'en étais impatiente. Mon sac était prêt, et je l'installais sur non loin de l'auberge en espérant que l'un ait une monture pour l'installer dessus pour épargner mes épaules de devoir subir un tel poids, sur une telle distance. Il y avait un homme que je n'avais jamais vu et qui semblait s'approcher aisément de Danothor, habillé d'une armure typique des hommes d'Elwynn. Et sur celle ci, était installé la soie du tabard de la Main d'Argent, l'Ordre que j'avais reconnu comme était les Défenseurs face aux Premières ténèbres des hommes, il y à si longtemps maintenant, lors de l'ouverture de la Porte noire. Il y avait toujours le Lieutenant de Hurlevent, Danothor appréciant discuter avec le Chevalier du "bon vieux temps" – Je crois ? Et Orik, Le nain à la hache, bon vivant. La discussion fut courte et tranquille, et alors que je donnais mon sentiment quant à ce qu'il s'était passé pour les Francgosier depuis la grotte de la Statue de cœur, et quant à l'avenir des Deux autres Nains perdu dans les environs de Kharanos.

Finalement, plutôt que le début du voyage vers le Loch Modan, nous avons décidé de partir retrouver "Dagnur Hache-Cendrée", un des disparut qui avait été signalé par les Montagnards comme partant vers l'Est de Kharanos après avoir apprit la mort de son père dans un embuscade des Trolls des glaces. Malgré quelques patrouilles, ils n'eurent pas retrouver le Nain, et les soldats de Dun Morogh se mettaient déjà en danger en fouillant des environs enclins aux attaques surprises. C'est d'ailleurs ce qui nous arrivera, mais j'en viens. Car après une trentaine de minutes de voyages à travers les neiges, loin de la route, et passant des plaines brillantes sous la lueur de la Lune, que nous avons trouver un ancien lieu de dévastation. De nombreux de ce qu'ils nommaient "Chars à Vapeurs", inquiétants monstres de métaux, preuve de la malice des Gnomes auprès de leurs camarades Nains. Ils étaient là, vaincu depuis longtemps, au nombre de quatre. Mêlés à leurs décris, ce trouvait parfois des armes, des bannières de Forgerfer oubliée depuis l'ancien combat, et des barrières de bois fracassés par la violence de leurs canons plus puissant encore que ceux des navires que j'ai pu voir depuis lors.

Tandis que je l'imprégnais de l'essence de ce lieu, les autres discutant de leurs affaires et de la tournure du voyage, sans que mes oreilles n'entendent vraiment leurs propos alors que je passais mes doigts le long de l'acier oublié des machineries. Un grognement guttural retenti, et plusieurs trolls des glaces s'extirpèrent de la carcasse de l'un d'eux. Ils avaient l'air menaçant, sauvages et hardi. Leurs corps bleutés, voir parfois un peu pâle, étaient habillés de quelques fourrures, colliers de plumes et de dents. Et le plus ornementé et puissant, portant un bâton avec le crâne d'un nain au bout de celui ci. Alors que les autres ne prenaient le temps que d'être menaçant avec leurs lances et leurs haches de pierres, celui qui était visiblement le chef essaya de nous adresser quelques mots en langage commun. Mais avant qu'il n'eut fini ce qui semblait être un avertissement, sans crier gare, le Nain se rua sur le dos de son bouc en directement du Troll. Ennemi naturel de sa race, il n'avait aucune envie d'entendre plus de propos de tels créatures pour lui. Ainsi éclata une bataille largement en notre désavantage, car ils étaient nombreux, robuste et doué de ce que leurs corps leur offraient, comme des muscles puissants et une régénération alarmante.

Néanmoins, nous fument heureux triomphant, devant les lueurs éblouissantes des Paladins qui eurent châtiés l'ennemi dans des éclats de lumières. Jouant de l'épée, j'eue au moins à en mettre un en retrait, et un autre fendu par l’œil là où nulle cuir aussi dur soit-il de leurs peaux, ne pourraient en arrêté la pointe de fer. Le temps de me remettre du combat, le souffle haletant des idées que leurs armes purent trouver leur chemin vers moi et ma tenue pas suffisamment tenace pour arrêté leurs puissants coups. Le plus marquant dans la bataille, fut le bruit de tonnerre quand l'un usa de la foudre en voulant se venger de Thaëll, le Lieutenant, qui eue la chance d'y survivre sans être consumée par la violence d'un tel coup, et mes oreilles en furent meurtrie pendant quelques instants, troublant ma vision. Vraiment, je devrais penser à trouver un Arc depuis que le mien fut retrouvé fendu en deux pendant un voyage, car à quoi bon avoir des flèches sans pouvoir les décochés ? Mais dans l'instant, il y avait plus urgent, et le doute tombait sur la compagnie qui s'interrogeait sur l'utilité de poursuivre notre route. Y avait-il vraiment un espoir pour Dagnur Hache-Cendrée, si des Trolls des glaces étaient si proche ?

Danothor fut touché par l'envie de poursuivre, après avoir décidé du destin du seul captif. Orik naturellement voulait le voir abattu, et le Lieutenant de Hurlevent elle, du même avis d'un sens plus froid, plus strict. Mais l'acte fut décidé par les fervents de la Lumière, il n'y avait pas de réels préceptes de leurs librams, qui les dirigeaient à une telle clémence, si ce n'est les exemples antiques du cœur des Paladins ayant décidé de voir dans ceux qui étaient pour eux des créatures, mais à la place les voir comme des êtres de grâce perdu en ce monde. Là, cela était plus simple : Juste la lassitude d'avoir vu autant de sang coulé, la fatigue, et le Troll fut libéré, partant rapidement vers la suite de la route Est, laissant l'inquiétude qu'il puisse revenir avec bien plus de camarades de guerre. La fatigue montait, ainsi que le doute et l'inquiétude, au sein du groupe. Alors qu'il fut pensé que nous devions peut-être rentrés en abandonnant notre objectif, mais même si ce n'était pas une de tâche concernant la Quête qui nous avait reuni, nous avons continués notre chemin jusqu'à une hutte perdue dans la montagne.

A l'intérieur, se trouvait un Troll. Il avait l'air plus simple, plus humble, plus vieux aussi. Des autours de fourrure moins sauvages balancés sur ses épaules puissantes.Un bâton de marche moins macabre que celui que nous avions affrontés. Dans une cage, plus loin, se trouvait un Nain qui devait être Dagnur. Celui ci était las, agacé, et mangeait paisiblement ce qui se trouvait dans son bol de potage qui venait probablement du chaudron de ce certains "Jaz'Dingo", mais la tension montait rapidement, nous eut au moins la chance que même le Nain était pacifié par les combats déjà passés : Celui ci avait l'air bien moins menaçant, et nous étions déjà fatigué du combat. La discutions avec ce Troll fut enrichissante, et il nous donna deux épreuves pour nous remettre ce Nain fougueux – pour ceux lisant ses lignes, j'explique avant de nous donner notre choix. Dagnur Hache-Cendrée, d'après ce que Jaz'Dingo pu nous dire plus tard dans la nuit, avait été capturé par le vieux Chaman avant que celui ci n'aille se suicider en chargeant seul un village des Trolls des glaces un peu plus loin d'ici. Il veillait dessus, et n'escomptait pas nous le rendre sans être sûr que nous ne le laissions pas poursuivre son assaut vain. Une épreuve, un choix entres tirer le lapin pour lui, ou répondre à une énigme. La bonté, ou la Sagesse. Voici l’énigme, mais je dois admettre ne pas m'en souvenir parfaitement.

"Dans la chaleur, je vis. Dans la noirceur, je luis. Ennemi de l'obscurité, je fend son domaine éthéré. Je suis dangereux, mais dans votre main, je suis votre compagnon."

Les propositions firent visiblement rire le Troll qui s'amusa de nos recherches. "Le feu, les flammes, la Lumière, la Foi", tout cela était pour lui l'essence d'énergie qui au delà de nos carcasses mortelles, car nous pensions en premier lieu à la plus grande profondeur de nos convictions, et bâtissions nos pensés directement sur les états les plus hauts de nos croyances. Mais la réponse était plus simple, car Jaz'Dingo visait juste à nous faire penser non pas à notre croyance profonde, mais à ne pas oublier les choses les plus communes qui sont dans le monde physique, directement les outils de notre survie, et de nos voyages. La réponse était simplement : "Une torche", et elle fut finalement trouvé avec l'indice que ce fut un objet. Mais victoire ou pas, Dagnur avait déjà été liberté sous une demande de preuve du Lieutenant qui demanda à ce que nous puissions savoir si oui ou non, il était en vie. Au final, nous avions accomplit notre tâche, et la plus part était rentrer vers Kharanos pour remettre Dagnur à sa famille, pour qu'elle s'occupe de lui. Et prendre un repos bien mérité, mais pas moi.

Je suis resté avec Danothor, à la Hutte du Chaman qui nous racontait bien des histoires, après être partie chercher quelques lapins errants dans les neiges, en usant d'une fronde au lieu d'avoir mon arc toujours brisé depuis longtemps. Nous devions apprendre qu'il était aussi, jadis, un de ses guerriers avides de sang et de vengeance. Mais lui écoutait, et en réponse, il entendait et voyait au delà d'uniquement les Loas. Il était du Cercle Terrestre, et devait nous raconter quelques histoires de ses voyages. Et alors que le sommeil me rattrapait, installée contre un arbre non loin de la Hutte, enroulée dans ma fourrure, car je voulais reprendre l'habitude de dormir dehors au coin d'un feu, pour me préparer aux voyages à venir. Je pensais à récupérer au moins un objet de Jaz'Dingo, pour garder une trace avec moi, de sa vaste histoire qui avait été déjà forgée. Tandis que je participe à celle des compagnons que j'accompagne."
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"Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg. Empty Re: "Désirs d'Aventures" - Récit de voyage de Sombrebourg.

Message par Coqualier Lun 7 Déc 2015 - 15:28

1.3.


"Le début du voyage, c'est là que commence les péripéties, mais nous sommes toujours bordés de courage, de prime abord. Car nous n'avons pas encore de raison de craindre pour la gravité de nos maux, ou pour l'état de nos victuailles. Quand l'on commence à peine la marche, c'est avec âme et conscience que nous sommes prêts à voyager sur les grands routes et à faire marche longtemps avant que la fatigue ne nous rattrape. Mais cette nuit, ce ne fut pas le cas. Alors que nous quittions enfin Kharanos pour partir vers l'Est, en destination du Loch Modan, l'on abandonnait alors la neige et le froid, et je pensais déjà à la verdure qui venait part les contrées qui nous attendent, aspirant à trouver un coin pour dormir sur une herbe froide, mais moins agressive que la pierre et le voile blanc glacé. Mais le voyage était encore à faire, et nous allions à pied, dans notre petit groupe de cinq personnes fortement différentes. En tête, se trouvait Daggnar Oeil-Vif. Le nain avait été remarqué il à quelques jours alors que nous partions en direction de la grotte aux Wendigo pour y découvrir le premier point de notre aventure.

A la suite, je marchais tranquillement à pied, Flan venant d'arriver s'installant à nos côtés. Flan Grivouille, aussi en avais-je peut-être parler ? Mais il fut là quand nous étions coincés dans cette masure égarés pour un vieux nain, dans laquelle se trouvait une terrible araignée. Thaëll, la Lieutenant de Hurlevent, était toujours là. Bien que la dîtes personne ne semble pas être la plus stricte des soldats, il y à toujours ce sentiment d'être surveillée par la puissance d'un peuple quand un de leur combattant vous observe, et marche à vos côtés. Mais pour l'heure, il n'y avait aucunes raisons de la craindre, pas plus que ce qui est venu plus tard, mais pour le moment, nous n'y sommes pas. Car il convient de décrire un bien étrange être, que je n'aurais pas l'impolitesse de nommer "créature", bien que la pensée m'était venue en le voyant.

Un Nain, un gnome, et deux humains, là était déjà des aventuriers bien typiques, et même si nos plus sages compagnons étaient par leurs fonctions, des êtres bien plus rares et mystiques. Je crains qu'ils n'étaient pas dans le même genre que celui qui se baladait sur son étrange bête à la lourde carapace. Ils nomment les siens, "Pandaren", et semble doté d'une épaisse fourrure de noir et de blanc qu'ils aborde avec une bonne chaire en dessous - Ou bien celui ci était un des seuls qui étaient bedonnant, je dois dire que ce fut bien ma seule rencontre avec un tel être, tout comme celle qui viendra plus tard dans la nuit.

Et cela aura pu être un fort bon voyage, si il n'était pas eu une tournure si dramatique. Car le temps n'était pas en notre faveur, il tournoyait autours de nous, des vents puissants et traînant la neige et le froid comme des morsures errantes dans les airs autours de nous. Les fourrures ne remplissaient pas complètement leurs offices, et pour ma part, j'étais frigorifiée et mes membres tremblaient alors que l'on s'avançaient. Mais j'essayais de passer outre la difficulté pour suivre efficacement les autres, jusqu'à ce que le bruit sourd d'un cor traversa les airs, qui s'éleva en nous laissant entendre la venu de quelque chose d'invisible dans la neige. Seuls Thaëll et Daggnar semblaient avoir vu de quoi il s'agissait, alors que le Pandaren, Flan, et moi restions dans la brume - Car c'était seulement un rideau de neige qui dansait devant nous, et loin d'être un simple passage des flocons, mais la danse de milliers d'entres eux tourbillonnant au gré des vents. Mais ce qui était fondu derrière s'en extirpa, et trouva la route pour nous attaquer.

La malchance, vous dis-je, c'est ne cela que l'on détaille que vingts minutes de marche hors de la ville, sombrant dans une tempête, et nous voilà déjà agressés par d'immondes bêtes. L'un clopinait en arrière quand le tir d'un fusil eut trouver sa cible, sans que je ne sache lequel de Thaëll ou Daggnar avaient touchés, et le bruit de leurs canons étaient étouffes par le cri du souffle résonnant dans mes tympans. Mais nous étions rapidement au contact de créatures grotesques qu'ils eurent nommés "Trogg", et qui semblaient de la taille de nains enragés, sauf celui qui se traînait derrière, d'une démarche bien différentes, et d'un grognement plus profond. Les tragédies de la bataille qui fit rage, était déjà que Flan eut le crâne ouvert, bien que loin d'être signe de sa mort, il s'écroula au sol alors que le sang coulait contre sa tête, après qu'un Trogg lui fracassa sa masse dessus. C'était là que la peur avait commencer à m'étreindre. Les combats, jusque là, lors de nos périples, étaient toujours simplifiés par la présence d'être aux lueurs de magies rassurantes. Mais là, nous n'avions que nos lames et nos corps plus frêles que leurs masses de graisses bulbeuses. Et voir un compagnon, dès la première passe d'arme, être écrasé, et voilà que mon sang-froid était perdu.

Je défendais Flan comme je le pouvais, et le combat s'acheva petit à petit, après quelques coups, blessures, et réussites âpres. Flan avait retrouvé conscience, et essayait de poursuivre l'assaut, mais s'enfuit finalement devant la menace finale : Le Trogg massif, habillé de quelques haillons de montagnard décharnés, au vu de sa taille. Car il était presque à la mesure du sinistre orc noir que nous avions rencontrer. Et il nous balaya, et quand je reçu un mauvais coup, ma pauvre carcasse s'écroula dans la neige, l'échos des batailles n'étant pour moi plus que des lointains soupires et résonnements des armes. J'étais vaincue, et mon esprit vagabondait à se demander si c'était la dernière nuit de mon existence. Mais en levant les yeux, après avoir enfin pu retrouver mes esprits, je voyais donc ce qu'il restait du Trogg. Ses yeux avaient éclatés, la plus part de son corps fumait encore de quelques jeux de poudre du Nain, et il avait des os brisés, une épée plantée dans le dos, la chaire à vive et brûlée. La mâchoire tombante, qui exprimait encore quelques mots. "Daggnar", avait-il dit, pour une bête que je ne doutais pas voir parler. Mais était-ce vraiment sa voix ? Car sa carcasse était meurtrie. Mais il semblait encore en vie.

De peur, je me roulais en boule sous ma cape, en craignant n'être une cible. Je n'avais plus le courage de me battre pour les autres, plus le courage d'affronter l'horreur, et la douleur que je sentais le long de ma peau maltraité par les coups que j'ai reçue. Je ne voulais plus me relevé, et affronter ça. Pire que ce qui erre dans les Bois de la Pénombre, Pire que les brigands, et les coupes-jarrets. C'était là le revers des aventures, au tableau magnifique, s'y trouvait une ombre sinistre, qui essayait de nous écrasés. Mais elle fut néanmoins vaincue, quand le Pandaren qui avait été aussi bien bousculé, lui écrasant le crâne d'un coup avisé. Flan recherchait de l'aide, mais il n'en gagna qu'un hurlement sourd au loin dans l'Ouest. Car nous n'étions pas simplement malchanceux, ce soir. C'était presque comme si nous étions maudit, car s'extirpant des brumes lointaines, une grande masse fut visible dans une marche rapide pour son corps massif, qui se ruait vers nous. La fuite, je ne pensais qu'à la fuite. Et pendant bien deux heures, nous courrions en s'attendant à ce que certains soient happés par ce qui se ruait vers nous dans la nuit la plus sombre, et la tempête la plus gênante. Je pensais que c'était fini pour moi. Et de peu, j'en réchappais, à la venue du Nain et de son griffon fidèle.

Au dessus de nous, s'étendait un ciel plus calme, alors que les vents étaient plus doux, et que nous étions épuisés. La sinistre menace inconnue avait disparue, et personne ne voulait savoir de quoi il s'agissait. Était-ce quelque chose en rapport avec notre aventure, ou juste le destin capricieux qui voulait nous faire perdre espoir ? Pour ma part, pour l'instant, c'est réussi. Alors que je doutais de notre survie en terre sauvage, même si proche de la route. Enfin, cela me concerne uniquement, les autres sont bien plus vaillant. Daggnar, en tant que Montagnard, ne saurait craindre la neige et les vents. Flan est courageux, et la curiosité du Pandaren, sa simplicité que dis-je, ne lui permet pas de croire en la souffrance et la perte. Et Thaëll... Je n'en sais rien. Le Lieutenant de Hurlevent reste fermé, et c'est ainsi que vivent les soldats, je crois. Nous étions installés entres quelques arbres, au nord de la route, et n'avons pas pris le temps au vue de l'avancée de la nuit, d'installer nos tentes. Juste un feu de camp, installé par le Pandaren, qui distribuait la viande à l'odeur agréable. Je me sentais à peine apaisée, et vint mon tour de garde.

Tout le monde dormait paisiblement, alors que j'écrivais la suite de mon petit récit, appréciant la texture des pages du grimoire en le touchant doucement du bout des doigts, maintenant que je les sentais un peu plus. Et alors qu'il devait rester quelques heures avant que ne vienne l'aube, deux êtres bien étranges s'approchèrent en discutant comme si elles étaient dans une ruelle d'une ville perdue. Toutes deux m'ajoutèrent à la conversation sans savoir même de quoi elles s’exprimaient, et je bondissais sur mes gardes en pensais être soumise aux villainies de quelques entités abstraites et folles. il faut dire que pour moi, ils paraissaient louche : Une Kaldorei loin des normes de ce que l'on raconte des elfes - Parlant plus vite, plus brutalement, plus comme une femme dédaigneuse et agacée. Et ce qui ressemblait à un démon, se donnant le nom d'Eredar, un mot inconnu et vraisemblablement sinistre, mais c'est un bâton de la lumière qu'elle portait, et elle s'y dévouait avec ferveur, suffisamment pour parler pendant des heures même quand je semblais m'endormir. Au final, je n'aurais pas pu prendre de repos, car mon esprit naviguait entres la curiosité, l'incompréhension, le sommeil, et la crainte de ses êtres. Il faut dire, des cornes, des sabots. Si ce n'était pas une Tauren sans poil, je dirais que c'était une démone. Mais pour l'instant, je referme mon récit, et je vais fermer un peu les yeux.

En priant la lumière pour que demain soit un jour plus paisible."
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